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Top articles
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Le temps s’en va,
Je regarde mon reflet dans le miroir, Les rides de mon visage Semblent former de petites rivières . Cela m’enchante. Je suis le temps qui s’en va. Je suis une femme et je souris. J’écoute seulement mon coeur Qui bat en moi… L.G.
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Et d’un appel,
Sa voix tremblante, A l’autre bout du fil, Désormais en moi, indélébile Valait toutes les caresses De la main. Paume contre joue. Gestes de tendresse Ephémères. Noyés dans le temps, Mais conservés bien à l’abri Pour le moment opportun Dans l’esprit....
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Le soleil,
Le soleil. Il disparaît. Un instant. Va-t-il revenir ? Les nuages s’amoncèlent comme des soupirs Du ciel qui s’étalent. Des traces de craie Sans tableau noir, encore. Mais çà viendra, au dehors, Si le soleil ne revient plus. L.G.
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poème court,
L’air entre nous a le relief Du plaid doux qui nous offre Tendrement la chaleur sur notre peau nue, Du soleil haut dans le ciel, éclatant, Du printemps qui jaillit en fleurs et couleurs. Un air d’amour… L.G.
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poème court,
Jouets d'enfance retrouvés N'ont plus la même saveur Mais les souvenirs embrumés Retiennent au coeur Une larme. Puis, un sourire s'esquisse... L.G.
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Je m’ennuie de toi,
J’ai beau être loin, Je ne pense qu’à toi. J’étais si bien au moins Quand je pouvais entendre ta voix. Je me sentais le roi Du monde. Mais sans ta présence Ma vie n’est plus féconde. Je vis ton absence Comme un raz-de-marée. Oui, je m’ennuie tant de toi…...
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poème court,
Semblant de t'oublier Pour mieux te retrouver Et te chérir. L.G.
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poème court,
Mon cœur transpire De cet amour. Y’aura-t-il encore des gouttes De cet élixir, Lorsque je te verrai ? L.G.
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poème court,
Et dorment les fleurs Dans leur corolle percée, Bercées et alanguies Dans la sereine obscurité De la nuit. L.G.
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Rebondir,
Dans ce puits sans fond Où je chute, dans des abîmes noirs Je trouverai bien un îlot rond Sur lequel appuyer mon pied. Reposoir Ephémère Avant ma remontée A la surface. L.G.
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poème court,
La nuit, Tu veilles pour l’écouter Et, à la clairière, Les étoiles brillent dans tes yeux humides, Mon Pierrot. L.G.
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poème court,
S’évapore Dans le temps, dans ma mémoire Son odeur de bébé si douce. Au revoir Je le sens, tristement qui s’éloigne de moi. Mon beau petit roi. N’oublie pas que je t’aime… L.G.
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poème court,
Un baiser de toi Et ma bouche sera comme une rose Qui éclot. Alors ose ! Ne sois pas sot. L.G.
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A visages découverts,
A te voir, Mes doigts tremblent Et veulent déjà glisser Sur ton visage, devant moi, offert. Mérité ? Je veux en connaître chaque trait, chaque angle Parfait. Mais oserais-je ? Je ne veux rien briser. Et toi, que feras-tu ? L.G.
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Je m’en vais au bois,
Je t’imagine, Assis sur des feuilles mortes. Penseur. Visage levé vers la cime des arbres Tremblante. Solitaire et apaisé. En monologue… L.G.
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Un monde à croquer,
Et si le monde était une gourmandise, Voulez-vous que je vous dise, Je le croquerais A pleine bouche. Ne trouvez pas cela louche. J’ai juste une soif de vivre Immense Qui me balance Ses envies. L.G.
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A l’assassin !
J’entends, derrière moi Quelqu’un crier. A l’assassin ! A l’assassin ! Deux fois. Puis le silence… Une volée De secondes puis de minutes. Je sens mon cœur qui lutte Pour ne pas éclater : Effrayé. L.G.
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poème court,
J’ai bu l’azur, J’ai bu l’océan. Il n’y en avait plus une goutte. Mais tu n’étais pas encore là Tout près de moi. Alors, je me suis demandée Si tu étais un mirage. L.G.
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Tes mots,
Tes mots, couchés Devant mes yeux. Fragiles Un peu comme toi. Liés De tendresse et d’envie. Habiles. Libres et non libres. Reflet de ton cœur amer Souvent brisé. Comme une prison de verre Prête à éclater A chaque instant. L.G.
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poème court,
Rêve, rêve, Car le rêve est doux. Que si ton esprit le pense Que ta bouche le dise Que tes mains le concrétisent Mais jamais ne renonce. Rêve, rêve, vis et dors avec lui Et s’il faut ne te réveille jamais. L.G.
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poème court,
Sur le toit enneigé, Les corbeaux se posent. J’entends leur pas sonore. Ils croassent L’écho se brise. Je m’étire. Une journée encore. Nouvelle. L.G.
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poème court,
Ciel opaque chargé Tombent des étoiles blanches Pour le soulager. La terre se pare d’une richesse. Je me penche Pour lui en voler un peu. L.G.
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poème court,
Les grises mines vont-elle de paire Avec la grisaille au dehors ? Sourions. Espoir d’une éclaircie. Et voyons les beautés… L.G.
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Georges Sand,
Je me sens un peu elle, Ecrivain, écrivaine Qui se donne la peine De graver à jamais Des mots. Ivre de liberté Etre femme, mais pas simplement. Qu’on se le dise, ma devise de chaque instant Est d’être moi, libérée Des chaînes du paraître… L.G.
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Ce manque,
Comme un feu ardent Peu à peu Pris Sous une pluie ; Ciel baveux. Le manque Va M’éteindre Et je vais feindre Pas à pas Un instant De vivre encore. Seulement au dehors. La braise S’apaise. Rouge. Cendre. Tas sans vie. Cœur en arrêt. Trépas. Terre. Néant....