Sur la photographie, un homme,
Publié le 31 Mars 2012
Je ne comprends pas qu’on ait pu ne pas l’aimer,
Volontairement, l’isoler et le priver
D’amour
Alors qu’en regardant ses yeux,
Je vois un si profond reflet, comme un aveu
D’une tendresse à revendre
D’un amour à posséder et à défendre
Jusqu’à sa mort.
Chacun de ses gestes, jusqu’à sa voix
M’appelle, moi
A l’aimer, le chérir
Pour ne plus le voir dépérir,
Même simplement en ami.
Mais cet oiseau blessé
Tombé trop tôt du nid
Si frêle à l’intérieur, n’a qu’une envie
Fuir…
Enfermé dans une cage,
Il mourrait.
Alors, je le regarde, sage
De loin, désormais.
Et j’attends qu’il se pose…
L.G.