Le vent,
Publié le 17 Août 2012
On ne peut briser le vent ;
Il se brise seul
Sur les falaises et les éléments,
Emportant avec lui dans son linceul
D’air les cœurs palpitants,
Les voix tremblantes
Et les cris déchirés de la démente,
Arrachés dans sa poitrine béante
Désormais vide.
Le vent s’est arrêté,
A passé
Puis s’en est allé
Laissant derrière lui
Une trace indélébile
Comme une tâche qui jamais ne s’essuie
Gravée dans la chair
L.G.