Le mystère du monstre,
Publié le 25 Janvier 2013
Ne croyons pas que les monstres
N’existent pas.
Ils sont là,
Parmi nous, souriant
Prêt à bondir, en un instant
Sur la proie fragile.
Mais qui sont-ils ?
Il y a le père de famille
Que l’on respecte
Et que personne n’inspecte
Mais qui violente sa femme
Et avec elle, se rend infâme.
Parfois, il corrige trop l’enfant
Qui lui a tenu tête, devant
Le laissant
Marqué à jamais.
Il y a celui qui aime trop les enfants
Et qui dans l’ombre, agissant
Se glisse sous les draps comme un amant
Oubliant
La fragilité de l’enfance
La pureté et l’innocence
Brisant à jamais un bonheur
Souillant en se moquant des pleurs
Causés. Il est sans cœur
Egoiste et pervers
Ne voulant que se satisfaire.
Mais à quel prix !
L’enfant ère ensuite, comme mort,
Cherchant douloureusement son tort
Alors qu’il n’y était pour rien.
Il y a le beau-père
Qui se croit homme à plaire
Qui soudain se transforme
En être informe
Trahissant le fils
Le rendant complice
De son acte, de par le respect qu’il lui doit
Et petite dans un coin, la femme blessée
Honteuse et souillée
Qui croit
Qu’on la protégera
Mais qui douloureusement, rêva.
Seule, elle est seule
Personne.
Mais cela ne l’étonne
Plus.
On dit toujours de la bru
Que c’est la roue rapportée
Et que parfois, elle sait retrousser
Ses jupons pour mieux être acceptée.
Les ragots sentent le rance
Il serait bon que la sentence
Enfin tombe sur le véritable monstre.
Avez-vous un monstre, dans votre mémoire ?