L’arbre et l’oiseau,
Publié le 31 Octobre 2012
Sur une branche givrée
Encore un peu caché
Par les dernières feuilles d’automne
L’oiseau remplumé pour l’hiver entonne
Un chant joyeux et espiègle.
Je ne le vois pas, mais lui comme un aigle
Avec ses yeux coquins m’observe,
Un peu moqueur
Et joueur.
Le branchage frétille
Quelques feuilles doucement tombent
Emportées par la brise légère qui émoustille
Mon visage qui soudain rougi. Le soleil surplombe
La grisaille, pour une percée matinale.
Je souris à ce frémissement de vie.
Yeux rêveurs…
L.G.